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Les truands de Saint-Goustan, Les enquêtes de Marie Lafitte - Tome 6
EAN13
9782355505898
Éditeur
Éditions Alain Bargain
Date de publication
Collection
Marie Lafitte
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les truands de Saint-Goustan

Les enquêtes de Marie Lafitte - Tome 6

Éditions Alain Bargain

Marie Lafitte

Indisponible
Marie Lafitte a-t-elle perdu la notion du réel ?

Que faisait donc Marie Lafitte en FORÊT DE BROCÉLIANDE ce samedi matin avec
son chien, son bâton et son énorme panier ? Elle cherchait des girolles, soi-
disant, puisqu’elle n’en trouvait pas au marché. Le vent soufflait sur le LAC
DE COMPER. Les nuages se reflétaient dans l’eau, dessinant sous ses yeux un
château en cristal, celui que l’enchanteur Merlin avait bâti pour la fée
Viviane. Comment résister à la magie des lieux ? Elle perdit la notion du
temps. Moi, capitaine Alban, de la brigade criminelle de Vannes, je me demande
aujourd’hui si, dans cette histoire, Marie n’a pas perdu la notion du réel.
Pourquoi ne m’a-t-elle pas tenu informé de l’étrange trafic qui se déroulait
entre Lamothe-Saint-Léonard où elle habite, Saint-Goustan où elle fait réparer
ses bijoux et la forêt de Brocéliande où, entre parenthèses, on ne trouve pas
que des girolles ? Un curieux triangle où elle louvoyait entre les sortilèges
et la mort…

Dans ce 6e volet des enquêtes de l'attachante Marie Lafitte, retrouvez le
capitaine Alban de la brigade criminelle de Vannes, qui tente de démêler les
fils du curieux triangle où louvoyait Marie, entre Lamothe-Saint-Léonard,
Saint-Goustan et la forêt de Brocéliande...

EXTRAIT

La mort de madame Le Hénaff devait être vengée. Sa belle maison à pans de bois
en encorbellement avait été massacrée. La porte moulurée en anse de panier
avait disparu, la fenêtre à meneaux était remplacée par une vitrine. Envolé,
le rosier qui prospérait
au coin du pignon, le pied protégé par un cercle de galets blancs… Des roses
jaunes, les plus odorantes de tout Saint-Goustan… Le magasin ressemblait
maintenant de plus en plus à un bordel, avec ses clientes outrageusement
maquillées, avides de fripes, qui
montraient leur nombril aux gens qui passaient… Des écolières… On se demandait
où elles trouvaient l’argent des fringues… On parlait de drogue dans les
parages…
Il fallait que justice soit faite. Et, d’après la fille du bijoutier, madame
Lafitte, toute minuscule qu’elle était, avait la stature pour. Elle savait
écouter, elle.
Pour commencer, ils voulurent redresser ce qu’ils percevaient comme une
injustice envers elle. Ils allèrent voir les gendarmes. Non, madame Lafitte
n’était pas une touriste écervelée qui bayait aux corneilles sous les pierres
branlantes de leur chapelle Notre-
Dame de Lourdes… Le vieux monsieur du banc et les autres allèrent témoigner en
masse à la gendarmerie. Ils avaient soigneusement reconstitué le temps qu’il
fallait, depuis l’endroit où elle était assise à côté du vieux monsieur, pour
aller à l’église Saint-Sauveur, y entrer, en sortir, en faire le tour,
contempler quelques vieilles pierres, puis aller près des grillages de la
chapelle : 33 minutes exactement.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Après une carrière d'ingénieur de recherche au CNRS à Paris, Chaix d'Est-Ange
se consacre aujourd'hui à l'écriture de romans policiers. Le Pays de Vannes
est, depuis de nombreuses années, son lieu favori de détente, l'hiver. C'est
aussi le cadre choisi pour ce sixième roman. Elle est décédée en 2011.
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