La Divine

Son ami Jules Renard trouvait qu'elle incarnait la gentillesse et le génie. Il disait aussi qu'elle n'était pas belle mais jolie comme un sourire d'enfant. Sarah Bernhardt aurait pu devenir une obscure courtisane, comme sa mère, mais elle éclatait de dons, de caractère et d'ambition. Quand elle mourut à 79 ans, debout sur sa jambe de bois, le peuple français, dont elle était l'ambassadrice aux yeux du monde, avait fait d'elle une héroïne nationale. Sa vie fut un tourbillon de passion, de gaieté et de folie, un roman d'amour et d'aventures plein de triomphes, de scandales, d'extravagances, de toquades et de foucades, de rôles légendaires, de rencontres avec toutes les stars de son époque qu'elle éblouissait de son esprit. Le public plébiscite les grandes biographies, promesses d'exploits et de rêves. Celle de la « Divine » par Michel Peyramaure, merveilleusement vivante, enchantera les amateurs.