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L'archive des origines, sanskrit, philologie, anthropologie dans l'Allemagne du XIXe siècle
EAN13
9782204085595
ISBN
978-2-204-08559-5
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
BIBLIO FRA-ALL
Dimensions
21,5 x 13,5 x 4 cm
Poids
595 g
Langue
français
Code dewey
491.2
Fiches UNIMARC
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L'archive des origines

sanskrit, philologie, anthropologie dans l'Allemagne du XIXe siècle

De

Cerf

Biblio Fra-All

Indisponible
1784 : des Britanniques en poste au Bengale fondent la Société asiatique de Calcutta et s'instruisent auprès des pandits indiens sur la langue et les textes sanskrits. 1804 Friedrich Schlegel entreprend d'étudier à Paris les manuscrits sanskrits de la Bibliothèque nationale. En vingt ans, un double déplacement s'est opéré : l'apprentissage du sanskrit ne nécessite plus le détour par l'Inde et les philologues allemands ont pris le relais des Britanniques. Les universités allemandes se dotent de chaires d'indianisme, les sanskritistes allemands enseignent même en Grande-Bretagne et en Inde. " L'Archive des origines " retrace cette histoire et explore le rôle crucial qu'y a joué le comparatisme indo-européen. Dès le romantisme, la connaissance du sanskrit aide à découvrir l'existence d'une famille linguistique indo-européenne. En Allemagne, où la philologie est tournée vers la reconstitution des modes de pensée et de fonctionnement des sociétés anciennes, cette parenté linguistique donne lieu à une réflexion sur le rapport entre langue et peuple. Les sanskritistes qui s'engagent dans l'étude des Védas, textes sacrés de l'Inde antique, ont le sentiment d'avoir entre les mains l'archive des origines communes. Au fil des pages se dévoilent ainsi les ambitions d'une philologie qui se prolonge volontiers en une anthropologie historique et culturelle. -- 1784: the British posted in Bengal founded the Asiatic Society of Calcutta and took lessons from Indian pundits on the Sanskrit language and texts. 1804: Friedrich Schlegel began studying the Sanskrit manuscripts of the Bibliothèque nationale, in Paris. In the space of twenty years, a double shift had taken place: one no longer had to go to India to learn Sanskrit; and German philologists had taken over from the British. German universities have faculties of Indianism; German masters of Sanskrit teach in Great Britain and India. 'L'Archive des origines' retraces that history and explores the crucial role played by Indo-European comparative studies. As early as the Romantic period, knowledge of Sanskrit helped discover the existence of an Indo-European linguistic family. In Germany, where philology focuses on the reconstitution of the ways of thinking and functioning of ancient societies, this linguistic relation invites reflection on the rapport between languages and peoples. Students of Sanskrit who undertake to explore the Vedas, sacred texts of Ancient India, feel they are studying the archive of our common origins. As the pages turn, we discover the ambitions of a philology which willingly extends to historical and cultural anthropology.
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