Ouvert le lundi de 14h30 à 19h30 et du mardi au samedi de 10h à 19h30 :

 

 

Smile

Roddy Doyle

Joëlle Losfeld

  • Conseillé par
    10 décembre 2018

    Alors qu’il se retrouve quitté par sa femme Rachel, Victor Forde un cinquantenaire prend l‘habitude de fréquenter un pub de son quartier. Boire une bière, écouter les discussions et échanger deux ou trois mots avec le barman et se fondre dans la masse en espérant briser - ou du moins – atténuer sa solitude. Un soir, un homme un certain Ed l’apostrophe car selon lui, ils ont été au collège ensemble chez les frères chrétiens.

    Victor ne le reconnaît pas, il a beau essayé de s’en rappeler, ni son nom ni son visage ne lui reviennent en mémoire. Mais Ed insiste, sûr de lui, mettant Victor mal à l’aise. Et désormais au pub, il le croise ce qui remémore d’autre souvenirs à Victor même ceux qu’il avait tenté d’oublier. De ses débuts de journaliste musical à sa rencontre avec Rachel au livre qu’il n’a jamais écrit, le ton est assez mélancolique et nostalgique. Le malaise ressenti par Hector vis-à-vis d’Ed s’amplifie et le lecteur le ressent viscéralement. Très vite, le dessin de ce que Victor enfant a subi durant sa scolarité dans les années 70 prend forme (et là, on est hébété. Ça fait mal et ça clashe).

    Sans fioriture et avec une tension palpable, Roddy Doyle nous promène entre l’introspection et les souvenirs de Victor. On est bousculé, on perd nos repères et la fin est complètement inattendue (vous êtes prévenus).

    "Je déteste ça. Les trous de mémoire. C'est comme si on laissait tomber des bouts de soi-même au fur et à mesure qu'on avance, non ?"


  • Conseillé par
    8 décembre 2018

    Alors qu’il se retrouve quitté par sa femme Rachel, Victor Forde un cinquantenaire prend l‘habitude de fréquenter un pub de son quartier. Boire une bière, écouter les discussions et échanger deux ou trois mots avec le barman et se fondre dans la masse en espérant briser - ou du moins – atténuer sa solitude. Un soir, un homme un certain Ed l’apostrophe car selon lui, ils ont été au collège ensemble chez les frères chrétiens.

    Victor ne le reconnaît pas, il a beau essayé de s’en rappeler, ni son nom ni son visage ne lui reviennent en mémoire. Mais Ed insiste, sûr de lui, mettant Victor mal à l’aise. Et désormais au pub, il le croise ce qui remémore d’autre souvenirs à Victor même ceux qu’il avait tenté d’oublier. De ses débuts de journaliste musical à sa rencontre avec Rachel au livre qu’il n’a jamais écrit, le ton est assez mélancolique et nostalgique. Le malaise ressenti par Hector vis-à-vis d’ Ed s’amplifie et le lecteur le ressent viscéralement. Très vite, le dessin de ce que Victor enfant a subi durant sa scolarité dans les années 70 prend forme (et là, on est hébété. Ça fait mal et ça clashe).

    Sans fioriture et avec une tension palpable, Roddy Doyle nous promène entre l’introspection et les souvenirs de Victor. On est bousculé, on perd nos repères et la fin est complètement inattendue (vous êtes prévenus).