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Les Evasions particulières, Roman

Véronique Olmi

Albin Michel

  • 4 novembre 2020

    Véronique Olmi c’est un peu la Elena Ferrante française. Voilà donc l’histoire d’une famille française – une mère et ses trois filles – de 1968 à 1981… où comment la société, et la condition de la femme, changea.
    Une fresque sociale et familiale totalement addictive, malgré, à cause, grâce à ses 500 pages.
    Soyons honnête jusqu’au bout : cœur de cible de ce roman, une femme, sexagénaire et plutôt bobo.


  • 28 août 2020

    Les Evasions particulières

    Nous débutons ce roman au début des années 70. Hélène, 11 ans, se partage entre Aix en Provence où vit sa famille, modeste, et Neuilly sur Seine chez son oncle et sa tante où elle passe toutes ses vacances dans un univers aux mœurs bourgeoises distinctes de celles qui lui ont été inculquées. Auprès de ses sœurs, Sabine, l’ainée qui rêve d’une vie d’artiste, Mariette, la benjamine, proche des secrets et des silences d’un monde cruel et éblouissant, et de sa mère Agnès, elle découvre l’esprit contestataire des jeunes et des femmes à une période où tout bouge si vite.


  • Conseillé par
    24 août 2020

    Un très bon roman.

    Les Évasions Particulières est l’un des romans de la rentrée littéraire à ne surtout pas manquer.
    Véronique Olmi nous offre un très beau moment de lecture, qui restera longtemps en mémoire.

    Fresque sociale et familiale, ce roman est à la fois un bain de jouvence et un appel à la mémoire collective.
    Au-delà de l’histoire de Sabine, Hélène et Mariette, c’est tout un pan de notre Histoire que l’écrivaine nous propose, avec autant de force que de délicatesse.

    Comment ne pas se sentir proche de cette famille, de ses bonheurs, ses peines et ses combats ?
    Que reste-t-il aujourd’hui de cette décennie tellement porteuse d’espoirs ?

    L’émancipation de la femme, le deuil, l’éveil à l’écologie, les soubresauts d’une politique patriarcale moribonde, la famille, la religion, l’avortement, et la transmission ne sont que quelques-uns des sujets magnifiquement soulignés par l’auteure dans ce roman qui touche au cœur et à la mémoire.

    Quel plaisir de se retrouver un peu dans chacun des protagonistes, pour le meilleur et pour le pire : l’amour des livres, la volonté de devenir et l’égocentrisme de Sabine, la passion des animaux, la recherche d’identité et la constante remise en question d’Hélène, la fragilité et la constance de Mariette, mais également Agnès, épouse et mère, qui se rêve tellement plus que cela.
    Et tant d’autres...

    Quelle sensation plaisante et étonnante de découvrir ou retrouver cette époque au travers de ces pages !
    Quelle tristesse aussi de constater que quantité de problèmes de société étaient déjà là, bien présents, déjà soulignés et pourtant toujours non résolus...

    Avec son style tout en nuances Véronique Olmi propose une galerie de personnages aussi fascinants qu’imparfaits, idéalement humains.

    Et que dire du plaisir de redécouvrir dans ces pages les grandes dames qu’ont été Simone Veil, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir !
    Et de celui de savourer pleinement, une fois cette lecture terminée, tous les changements bénéfiques qu’elles sont parvenues à apporter à notre société.

    Un roman qui donne à réfléchir, de la plus belle manière qui soit.
    Une famille et une histoire à découvrir, de la première à la dernière page.
    Une merveille à savourer absolument !