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La Tour, premier roman

Doan Bui

Grasset

  • Conseillé par (Libraire)
    18 décembre 2022

    Tour et détour

    Dans ce premier roman, l’autrice nous propose la vie d’une tour et de ses habitants.
    Entre désillusion, racisme, émotion et humour, ces moments de vies croisés retracent l’existence de migrants.
    Plus qu’un roman, c’est une critique sociale savoureuse qui nous embarque au pays des Tours.
    Isabelle


  • Conseillé par
    26 septembre 2022

    Dans les années 70, des tours ont été construites dans le XIIIème arrondissement .
    Une majorité d'asiatiques s'y installe.
    Mais aussi quelques roumains, polonais ou sénégalais .
    Un livre qui commence d'une façon étrange.
    N'en connaissant rien je ne savais à quoi m'attendre.
    On dirait une étude journalistique, un article sur Les Olympiades, cette construction architecturale particulière.
    Des notes très précises renseignent le lecteur.
    J'ai peur de m'ennuyer un peu.
    Et puis, voilà la rencontre avec certains habitants.
    Et la lecture devient un régal.
    La vie de ces migrants vietnamiens nous enchante.
    Les raisons de leur exil, les difficultés de leur adaptation, le devenir de leurs enfants.....
    C'est passionnant.
    Et ça se termine par un récit visionnaire sur le devenir de ces tours en 2045.
    L'écriture est juste parfaite.
    Précise, intelligente, sensible.
    On sent la journaliste derrière la romancière.
    La construction originale permet de se repérer dans les personnages et les époques.
    C'est un roman sociétal, historique où se mêlent humour, romance, humanité...
    les thèmes y sont nombreux, en particulier l'immigration et le racisme.
    Les personnages très variés sont tous d'une grande crédibilité.
    Des personnages qui se frôlent et ne se rencontrent parfois jamais.
    Un premier roman riche et intense que je suis ravie d'avoir découvert.


  • Conseillé par (Libraire)
    23 janvier 2022

    La tour, c’est la tour Melbourne dans le quartier des Olympiades. Pour qui ne connait pas ce quartier, c’est un ilot de béton au cœur du XIIIème arrondissement de Paris. Issu d’une utopie avortée des années 50, les loyers (à l’origine) un peu moins onéreux y attirent les déracinés de partout : boat people d’avant-hier, provinciaux d’hier, migrants africains d’aujourd’hui. Entre roman et récit, l’auteure brosse avec une ironie réjouissante les itinéraires chaotiques de la famille Truong, de Clément, Virgile ou Ileana, qui se croisent, s’emmêlent ou s’évitent mais tentent de survivre malgré les incohérences et les contradictions d’un pays en pleine accélération. Jubilatoire !


  • Conseillé par (Libraire)
    20 janvier 2022

    La tour Melbourne fait partie des trente-cinq tours situées sur la dalle des Olympiades, dans le 13ème arrondissement. Fruit de l'imagination un peu folle d'architectes qui n'y ont jamais mis les pieds, ces tours qui se voulaient révolutionnaires et accessibles aux CSP+ ont finalement trouvé preneur avec nombre de réfugiés, notamment asiatiques, qui y ont reconstitué comme ils ont pu un petit bout de leur pays.
    Dans cette tour qui fait un peu figure de tour de Babel où toutes les langues et toutes les générations se croisent sans jamais se parler, va se tisser au fil des années une grande fresque avec en toile de fond des personnages hauts en couleur : une pianiste roumaine exilée, la famillle Truong dont le père est un féru de Victor Hugo ou encore un obsédé du chien de Houellebecq....
    Ce premier roman est déconcertant mais sonne juste, une analyse de notre (sur)consommation numérique et un tableau à la fois baroque et réaliste sur la France d'aujourd'hui.


  • Conseillé par (Libraire)
    14 janvier 2022

    Houellebecq boosté à la sérotonine!

    A travers une galerie de personnages complexes et attachants, Doan Bui nous offre une fresque sociale surprenante, qui prend ses racines dans le Chinatown parisiens, les Olympiades, cet ensemble d'immeubles qui a vu le jour dans les années 70 mais qui n'a jamais été à la hauteur des ambitions des architectes de l'époque.
    C'est aussi un très beau roman sur l'exil et ses vicissitudes.
    La plume est vive, précise et élégante, nous offrant de très beaux moments de grâce, sans jamais se départir de son humour grinçant.
    Il y a un petit côté Houellebecq boosté à la sérotonine!