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Les baliverneries d'Eutrapel
EAN13
9782350306421
ISBN
978-2-35030-642-1
Éditeur
Atlande
Date de publication
Collection
PETITE BIBLIOTH
Nombre de pages
123
Dimensions
22,7 x 17,3 x 1,1 cm
Poids
220 g
Langue
français
Langue d'origine
français moyen (1400-1600)
Fiches UNIMARC
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Les baliverneries d'Eutrapel

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BALIVERNE ET BALIVERNERIE S'il y a bien un mot, un terme auquel on associe Noël du Fail, c'est bien celui de balivernerie, ce mot qui forme le titre du second ouvrage de notre ami, paru en 1548 pour la première édition, et qui sonne si bien la facétie des anecdotes qu'il nous relate ! Selon l'analyse d'Emmanuel Philipot* dans son Essai sur le style et la langue de Noël du Fail (1914), paru en même temps que sa monumentale thèse de doctorat sur la vie et l'oeuvre de du Fail, le terme balivernerie passe pour une création de du Fail, tout comme le verbe baliverner qui n'est pas attesté avant lui (Dictionnaire général de la langue française). Mais il faut bien distinguer ces deux mots assez proches : balivernes et baliverneries. Si l'on se réfère à la 8e édition du Dictionnaire de l'Académie française (1935), la définition de la baliverne en est la suivante : "baliverne, nom féminin. Propos frivole, occupation futile. Ce qu'il vous dit là est une baliverne, une franche baliverne. S'occuper de balivernes, Il s'amuse à des balivernes, à de pures balivernes. Il est familier." Pour le dictionnaire Littré, il s'agit de “propos frivole, chose puérile”. Les exemples produits nous montrent que le terme est usité bien après l'époque où du Fail l'aurait créé : "Je n'entends rien à ces balivernes" (Molière, Les Précieuses ridicules, 1659).
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