- EAN13
- 9782889010127
- ISBN
- 978-2-88901-012-7
- Éditeur
- PUB ROMANDES
- Date de publication
- 17/05/2010
- Collection
- Histoire & société contemporaines
- Nombre de pages
- 824
- Dimensions
- 21 x 13,5 x 3,5 cm
- Poids
- 716 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 330
- Fiches UNIMARC
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La Suisse en crise (1929-1936)
Les politiques monétaire, financière, économique et sociale de la Confédération helvétique
Philipp Müller
Pub Romandes
Histoire & société contemporaines
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La crise économique et financière des années 1930 a profondément marqué la Suisse. Les exportations s'effondrent. Une des huit grandes banques du pays fait faillite. En hiver 1935, plus de 8 % de la population active est touchée par le chômage. La pauvreté frappe près d'un habitant sur cinq.
Contrairement à la plupart des pays, ne change pas de politique monétaire jusqu'en septembre 1936. La politique du franc fort constitue pour les dirigeants helvétiques l'épine dorsale de leur politique de crise. La politique financière fédérale traduit le souci de la majorité bourgeoise de défendre l'équilibre budgétaire coûte que coûte et d'imposer les charges de la crise sur la majorité populaire. Enfin, les interventions de l'État dans l'économie illustrent la sélectivité de l'action fédérale. D'un côté, on retrouve une injection massive d'argent public par exemple dans les sauvetages bancaires. De l'autre côté, la politique de lutte contre le chômage reste rachitique et discriminatoire. Quant au combat contre la pauvreté, il est inexistant.
Les politiques de crise poursuives par la Confédération sont donc orientées en fonction des intérêts des dirigeants de l'industrie d'exportation et de la place financière. Le présent ouvrage vise à les mettre en évidence et à en discuter les fondements.
Contrairement à la plupart des pays, ne change pas de politique monétaire jusqu'en septembre 1936. La politique du franc fort constitue pour les dirigeants helvétiques l'épine dorsale de leur politique de crise. La politique financière fédérale traduit le souci de la majorité bourgeoise de défendre l'équilibre budgétaire coûte que coûte et d'imposer les charges de la crise sur la majorité populaire. Enfin, les interventions de l'État dans l'économie illustrent la sélectivité de l'action fédérale. D'un côté, on retrouve une injection massive d'argent public par exemple dans les sauvetages bancaires. De l'autre côté, la politique de lutte contre le chômage reste rachitique et discriminatoire. Quant au combat contre la pauvreté, il est inexistant.
Les politiques de crise poursuives par la Confédération sont donc orientées en fonction des intérêts des dirigeants de l'industrie d'exportation et de la place financière. Le présent ouvrage vise à les mettre en évidence et à en discuter les fondements.
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