- EAN13
- 9782910686864
- ISBN
- 978-2-910686-86-4
- Éditeur
- Joseph K éditeur
- Date de publication
- 11/01/2024
- Collection
- THEATRE JEAN
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 20 x 13 x 1 cm
- Poids
- 150 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Meckert « croit au théâtre », écrit Raymond Queneau en 1949.
Connu comme romancier, Jean Meckert est aussi l’auteur de plusieurs pièces de théâtre, dont la plus ancienne, Les Radis creux, date de 1943, peu de temps après la parution de son premier roman, Les Coups, salué par Gide et Queneau.
La lecture-spectacle des Radis creux au Vieux-Colombier
est chaleureusement applaudie, le critique Thierry Maulnier
soulignant alors la « valeur dramatique incontestable » de la pièce, dont le héros, Albert, est un jeune chômeur qui vit misérablement en faisant pousser des légumes sur les tombes abandonnées d’un cimetière. Albert empêche le suicide d’une jeune fille venue se tuer sur la tombe de son amant, Madeleine, qui lui confie son désespoir mais aussi sa révolte contre la tyrannie bien pensante d’une famille de bourgeois parisiens.
Si un lien semble naître entre les deux êtres que rapproche la solitude, Albert est rapidement rejeté et humilié par Madeleine, puis par sa soeur Édith : « Entre celui qui garde en lui le besoin des échanges humains, mais que la société, qui l’écrase, rejette comme un déchet, et ceux chez qui les plus grands sentiments, la pitié, la vertu, l’amour et la révolte ne sont plus que des simulacres derrière lesquels la première secousse un peu brutale fait apparaître le visage hideux des préjugés et des conventions de caste, la communication n’a pu s’établir. »
Montée en novembre 1951 au Théâtre de Poche, la pièce est interprétée par Sylvia Monfort dans le rôle d’Édith, Marie-France Rivière dans celui de Madeleine, Étienne Bierry dans celui d’Albert, et Marcel Cuvelier, qui a mis en scène Nous avons les mains rouges, dans celui du gardien du cimetière.
Meckert voulait que son théâtre soit publié. Les éditions Joseph K., qui ont déjà fait paraître plusieurs inédits de l’auteur, exaucent ce souhait, révélant une facette méconnue de son oeuvre, indissociable de la singularité et de « l’énergie intérieure » qui habitent ses premiers romans.
Connu comme romancier, Jean Meckert est aussi l’auteur de plusieurs pièces de théâtre, dont la plus ancienne, Les Radis creux, date de 1943, peu de temps après la parution de son premier roman, Les Coups, salué par Gide et Queneau.
La lecture-spectacle des Radis creux au Vieux-Colombier
est chaleureusement applaudie, le critique Thierry Maulnier
soulignant alors la « valeur dramatique incontestable » de la pièce, dont le héros, Albert, est un jeune chômeur qui vit misérablement en faisant pousser des légumes sur les tombes abandonnées d’un cimetière. Albert empêche le suicide d’une jeune fille venue se tuer sur la tombe de son amant, Madeleine, qui lui confie son désespoir mais aussi sa révolte contre la tyrannie bien pensante d’une famille de bourgeois parisiens.
Si un lien semble naître entre les deux êtres que rapproche la solitude, Albert est rapidement rejeté et humilié par Madeleine, puis par sa soeur Édith : « Entre celui qui garde en lui le besoin des échanges humains, mais que la société, qui l’écrase, rejette comme un déchet, et ceux chez qui les plus grands sentiments, la pitié, la vertu, l’amour et la révolte ne sont plus que des simulacres derrière lesquels la première secousse un peu brutale fait apparaître le visage hideux des préjugés et des conventions de caste, la communication n’a pu s’établir. »
Montée en novembre 1951 au Théâtre de Poche, la pièce est interprétée par Sylvia Monfort dans le rôle d’Édith, Marie-France Rivière dans celui de Madeleine, Étienne Bierry dans celui d’Albert, et Marcel Cuvelier, qui a mis en scène Nous avons les mains rouges, dans celui du gardien du cimetière.
Meckert voulait que son théâtre soit publié. Les éditions Joseph K., qui ont déjà fait paraître plusieurs inédits de l’auteur, exaucent ce souhait, révélant une facette méconnue de son oeuvre, indissociable de la singularité et de « l’énergie intérieure » qui habitent ses premiers romans.
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