Dans ce texte qui frappe par sa fulgurante clarté, Lukas Bärfuss tire à boulets rouges sur le culte des origines. Avec un style élégant et direct, il traite à la fois de nationalisme, de langue, de la démocratie et du monde qu'on lègue. Il dessine ainsi une critique de l'héritage et de la propriété privée dont le contrepoint est un souci pour la justice sociale. Brillant.

Ce livre n'est ni une défense ni une tentative de déconstruction du sionisme. C'est l'histoire intellectuelle d'une idée qui, rétrospectivement, aurait empêché bien des effusions de sang : deux nations dans un seul État regroupant Palestiniens et Israéliens. Shlomo Sand insuffle un sérieux de la nuance sur un sujet soumis à de vives tensions : nul besoin d'être expert du conflit israélo-palestinien pour le comprendre. Loin d'être idéologique, c'est un livre pour la paix.

Sous ce titre énigmatique se trouve un livre d'histoire prodigieux. Avec pour focale l'événement oublié d'un massacre survenu dans l'archipel indonésien au XVIIe siècle, l'auteur synthétise l'étendue de la crise climatique : son histoire, sa mécanique, les philosophies qui la sous-tendent. Mais loin de s'arrêter à des constats et postulats, il bouscule nos certitudes sur le capitalisme, l'impérialisme et le colonialisme. Une mission de laquelle il s'acquitte parfaitement.

Jean-Blaise serait un bien drôle d'oiseau s'il tombait amoureux d'un poisson, non ? C'est pourtant le cas ! Amour impossible dites-vous ? Peut-être pas tant que ça ! À nouveau, notre chat préféré va le prouver... à lui-même !

L'épicentre de ce livre est un accident qui coûta la vie à plusieurs enfants. Dans les minutes qui suivirent, des personnes se trouvèrent impliquées, leurs destins, de près ou de loin, s'entrecroisèrent. C'est à restituer ces trajectoires que s'attèle Nathan Thrall, mettant des visages sur l'épineuse cohabitation entre Palestiniens et Israéliens. Déjà plébiscité dans le monde anglo-saxon, ce texte est appelé à devenir un classique du genre du journalisme narratif.