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Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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27 octobre 2012

Etats-Unis, anorexie

Voilà un résumé alléchant, une couverture qui ouvre à tous les possibles, et pourtant. Que je me suis ennuyée à la lecture de ce long roman...

Les personnages, d'abord, facilement interchangeables, sans réel psychologie, du moins au début.

L'action, ensuite, qui, comme le fleuve, fait des tours et des détours, des méandres inlassables.

La narration, enfin, plate et sans pathos. Je n'ai finalement pas trouvé tragique le destin de ces personnages. L'auteure n'a pas su me faire entrer dans leur monde.

Une déception pour moi.

L'image que je retiendrai :

Voyons voir.... Celle des tableaux de Bill : il a réalisé une série de portraits de son père uniquement de dos. Tout un programme.

[[http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/30/25197589.html,LINK:
http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/30/25197589.html]]

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27 octobre 2012

Amérindiens, chamanisme

Voici un roman envoûtant : roman chorale dont les 4 parties font vivre des personnages différents, tous reliés par un tambour ; roman sur l'amour toujours compliqué : homme-femme, mère-enfant ; roman sur le poids de la culpabilité.

Un roman qui m'a charmé, même si il peine à démarrer, à mon avis. Nous n'entrons réellement dans le vif du sujet qu'au second chapitre qui vient tard. Puis tout se met en place, le tambour apparaît.

Nous est alors décrit sa genèse, puis son abandon et enfin sa destinée future.

Un roman très musical. Il est d'abord beaucoup question de la musique classique qu'écoute Elsie, la mère de Faye, qui rythme ses journées. Puis, bien sûr, il est question de la musique du fameux tambour et des chants, perdus puis retrouvés. Et des hommes et des femmes porteurs de la tradition selon ses capacités.

Un très beau roman sur la vie, toujours la plus forte.

Je suis sous le charme ? Oui, je crois..... Mais pas un coup de coeur, toutefois, à cause du style de l'auteure.

L'image que je retiendrai :

Celle du tambour, bien sûr, et de ce qu'il contient...

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/28/25185124.html

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27 octobre 2012

Australie, tribue

La narration alterne entre le récit de Narcisse, jeune marin abandonné sur une côte déserte, et les lettres qu'Octave envoie au Président de la Société de Géographie.

Au fil des chapitres, nous découvrons comment Narcisse a cru mourir de faim et de soif au milieu d'une nature luxuriante mais dont il ne savait lire les codes ; comment il a été recueilli et soigné par une tribu ; et comment, peu à peu, il en a appris les us et coutumes jusqu'à en oublier sa langue.

En parallèle, Octave raconte au Président de quelle façon il a fait connaissance avec ce "sauvage blanc" ; comment il a découvert son identité ; ainsi que les avancées de sa "transformation" en homme civilisé, capable de rencontrer et de converser avec l'impératrice Eugénie.

Bien sûr, tous les clichés du XIXe siècle sont présents : Narcisse n'est qu'un petit marin qui s'est laissé corrompre par les sauvages ; le bel esprit domine la très scientifique Société de Géographie française qui, au contraire de nos amis les anglais, n'a pas su donner tout son sens et son importance à cette découverte.

Octave lui-même veut absolument que Narcisse occupe un emploi en France, allant jusqu'à payer des recherches en Australie pour retrouver les enfants de Narcisse qu'il baptise lui-même. Jamais il ne se demande si Narcisse n'aurait pas aimé retourner auprès de ses enfants....

Ce "sauvage blanc" est à l'image de la tribu qui l'a hébergée, nourri et fait sien : discret, peu bavard, secret, mais en totale communion avec la nature.

Un roman que j'ai beaucoup aimé, un coup de coeur.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'unique repas de la tribu, en fin de journée, lorsque le soleil s'est caché et qu'il fait frais. Un repas cuit dans la terre, sorte de "bougnat".

[[http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/26/25164670.html,LINK:
http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/26/25164670.html]]

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27 octobre 2012

1980, France

Me voici encore une fois propulsée dans les années 80, en France, cette fois-ci. Au programme : Rita Mitsouko et Image, tout une génération. Sans oublier la création de Canal +, l'apparition de Jacques Ségéla l'incontournable, et les fameux pulls côtelés.

J'ai beaucoup aimer suivre les tribulations de ce pauvre couvre-chef un peu magique. Mais sans doute n'est-ce pas un hasard si son premier propriétaire a été élu deux fois à la présidence....

Un regret toutefois : si seulement un tel objet-talisman existait....

Une très bonne idée de roman, fort bien écrit et sympathique qui m'a ravi l'espace d'une après-midi.

Même la fin est bien vue.

L'image que je retiendrai :

Celle des plateaux de fruits de mer avec puilly-fuissé, j'en ai l'eau à la bouche.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/24/25146407.html

Le Livre de poche

8,40
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27 octobre 2012

Irlande du Nord

Même sans lire la quatrième de couverture, j'ai trouvé dommage que le titre résume à lui seul le roman.

Pour faire simple : Antoine, un luthier français, se prend de passion pour la cause papiste en Irlande du Nord. Lors d'un voyage, il rencontre Tyrone, personnage haut en couleur, qui le prend en amitié. Mais, vous l'aurez deviné, ce Tyrone est un traitre.

Car nous sommes en Irlande du Nord dans les années 1980, et on ne rigole pas avec l'IRA, à cette époque-là.


Alors bien sûr, j'ai retrouvé un peu de mon enfance au fil des pages : vieilles voitures, vieilles musiques et pulls torsadés. Et puis l'action se déroule en Irlande, il y fait froid et humide, brrrr.....

Bien sûr, le roman raconte l'engagement d'un jeune homme dans une "guerre" qui n'est pas la sienne, allant jusqu'à se couper de ses anciens amis, et hébergeant clandestinement ses nouveaux "amis" de passage.

Mais ce roman m'a paru bien triste aujourd'hui : le processus de paix balbutiant dans le roman est gage de tranquilité de nos jours ; l'engagement politique des personnages n'en apparaît que plus vain.

Une lecture en demi-teinte, donc.

L'image que je retiendrai :

Celle d'anciens prisonniers revenant visiter leur prison, celle où est mort Bobby Sand.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/09/22/25146324.html