- EAN13
- 9782818000700
- Éditeur
- P.O.L.
- Date de publication
- 26/01/2010
- Collection
- Poésie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - P.O.L. 11,00
Genre : poésie, faite ici des mouvements les plus quotidiens du corps, du
regard et de la pensée, refaits et repensés. Sujet : variété de ces mouvements
(dérive, chute, oscillation...), courbes décrites lors d'un transport (nage,
mémoire ou promenade), petits gestes, petits mobiles. Forme : syntaxe de ces
mouvements, rythme qui fait franchir le pas, vers enjambés. Allures naturelles
: machinales et forcées, comme est la marche des animaux. Les dix suites
brèves qui composent ce livre ont pour thème chacune un mouvement accompli
tous les jours, qu’une à cinq variations décomposent, interprètent, et surtout
essaient d’imprimer. Le seul souci poétique de ces pages, par ailleurs sans
apprêt, est rythmique : produire par tous les moyens – de la syntaxe, de la
prosodie, de la ponctuation – un équilibre instable qui soit une légèreté en
même temps qu’un entraînement, comme un enfant apprend à marcher, un derviche
à tourner. Ces mouvements qui ne sont ni métaphoriques ni mécaniques, mais
vécus sans qu’on s’y arrête, Pierre Alferi a choisi de les appeler «allures
naturelles», par analogie avec la démarche instinctive des chevaux.
regard et de la pensée, refaits et repensés. Sujet : variété de ces mouvements
(dérive, chute, oscillation...), courbes décrites lors d'un transport (nage,
mémoire ou promenade), petits gestes, petits mobiles. Forme : syntaxe de ces
mouvements, rythme qui fait franchir le pas, vers enjambés. Allures naturelles
: machinales et forcées, comme est la marche des animaux. Les dix suites
brèves qui composent ce livre ont pour thème chacune un mouvement accompli
tous les jours, qu’une à cinq variations décomposent, interprètent, et surtout
essaient d’imprimer. Le seul souci poétique de ces pages, par ailleurs sans
apprêt, est rythmique : produire par tous les moyens – de la syntaxe, de la
prosodie, de la ponctuation – un équilibre instable qui soit une légèreté en
même temps qu’un entraînement, comme un enfant apprend à marcher, un derviche
à tourner. Ces mouvements qui ne sont ni métaphoriques ni mécaniques, mais
vécus sans qu’on s’y arrête, Pierre Alferi a choisi de les appeler «allures
naturelles», par analogie avec la démarche instinctive des chevaux.
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