- EAN13
- 9782072762895
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 02/2018
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 21,00
Les oiseaux sans tête, c'est l'histoire improbable de la rencontre entre
Blanche, la jeune narratrice et Daniel Deur, un meurtrier récidiviste belge
alors en réinsertion, qui tua à 18 ans une femme, fut condamné à 12 ans de
réclusion, puis tua un homme, un an et demi ans après sa libération, oubliant
de lui voler son argent. Encore troublée par cette rencontre des années après,
Blanche, à défaut d'oublier Daniel Deur, tente de comprendre ce qui l'a
conduit là. En se rendant sur les lieux et en jouant sur les points de vue,
elle reconstitue le premier crime, nous fait retrouver son enfance dans des
familles d'accueil, revivre sa première incarcération où le temps n'a plus
court, son échange épistolaire passionné avec Luz, sa brève vie de couple avec
une fille de l'Est, puis son second crime, minute après minute, et enfin son
dernier procès, où la personnalité de Daniel se scinda littéralement sous les
yeux de l'assistance. Elle met à jour une vie plate, banale, mais remplie
d'imperceptibles phobies qui peuvent sans explication déborder Daniel ou
s'apaiser. Un roman terriblement pertinent qui, renonçant à "expliquer" le
crime, choisit de restituer les mouvements les plus imperceptibles d'une vie,
jusqu'au vertige.
Blanche, la jeune narratrice et Daniel Deur, un meurtrier récidiviste belge
alors en réinsertion, qui tua à 18 ans une femme, fut condamné à 12 ans de
réclusion, puis tua un homme, un an et demi ans après sa libération, oubliant
de lui voler son argent. Encore troublée par cette rencontre des années après,
Blanche, à défaut d'oublier Daniel Deur, tente de comprendre ce qui l'a
conduit là. En se rendant sur les lieux et en jouant sur les points de vue,
elle reconstitue le premier crime, nous fait retrouver son enfance dans des
familles d'accueil, revivre sa première incarcération où le temps n'a plus
court, son échange épistolaire passionné avec Luz, sa brève vie de couple avec
une fille de l'Est, puis son second crime, minute après minute, et enfin son
dernier procès, où la personnalité de Daniel se scinda littéralement sous les
yeux de l'assistance. Elle met à jour une vie plate, banale, mais remplie
d'imperceptibles phobies qui peuvent sans explication déborder Daniel ou
s'apaiser. Un roman terriblement pertinent qui, renonçant à "expliquer" le
crime, choisit de restituer les mouvements les plus imperceptibles d'une vie,
jusqu'au vertige.
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