- EAN13
- 9782081475670
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 13/11/2019
- Collection
- Philosophie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Flammarion 12,90
Dès sa parution en 1793, La Religion comprise dans les limites de la seule
raison se heurte à la censure : Kant y critique les religions établies,
auxquelles il reproche de verser dans la superstition au détriment de la
morale. Il leur oppose la religion vraie, que cet ouvrage définit. Nous
n’avons pas de devoirs envers Dieu, seulement à l’égard de nous-mêmes et des
autres hommes, et les textes sacrés ne valent que parce qu’ils nous rendent
attentifs à notre devoir. Le catéchisme moral doit subordonner entièrement la
religion à la raison pratique pure. Constatant que le mal est radical, Kant
envisage la religion comme ce qui permet à l’humanité de progresser en la
dotant d’une représentation sensible du bien. Cette dernière rend possible
l’espérance de la vertu, qui soutient l’individu et l’encourage à s’accomplir
en tant qu’être libre. La présente traduction donne à lire avec nuance et
exactitude cette pierre angulaire de la réflexion kantienne, où le philosophe,
après avoir examiné ce que l’on peut savoir dans la Critique de la raison pure
et ce que l’on doit faire dans la Critique de la raison pratique, s’attache à
une troisième question : « Que sommes-nous autorisés à espérer ? »
raison se heurte à la censure : Kant y critique les religions établies,
auxquelles il reproche de verser dans la superstition au détriment de la
morale. Il leur oppose la religion vraie, que cet ouvrage définit. Nous
n’avons pas de devoirs envers Dieu, seulement à l’égard de nous-mêmes et des
autres hommes, et les textes sacrés ne valent que parce qu’ils nous rendent
attentifs à notre devoir. Le catéchisme moral doit subordonner entièrement la
religion à la raison pratique pure. Constatant que le mal est radical, Kant
envisage la religion comme ce qui permet à l’humanité de progresser en la
dotant d’une représentation sensible du bien. Cette dernière rend possible
l’espérance de la vertu, qui soutient l’individu et l’encourage à s’accomplir
en tant qu’être libre. La présente traduction donne à lire avec nuance et
exactitude cette pierre angulaire de la réflexion kantienne, où le philosophe,
après avoir examiné ce que l’on peut savoir dans la Critique de la raison pure
et ce que l’on doit faire dans la Critique de la raison pratique, s’attache à
une troisième question : « Que sommes-nous autorisés à espérer ? »
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