- EAN13
- 9782213648125
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 14/01/2009
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 20,00
«Si, dans ce recueil, a contrario des modes, je fais surgir des fusillés de
1917, des rapatriés d’Algérie, des moujiks, des rescapés du Vietnam, des
fascistes désaffectés, des enterrés du fort de Vaux, c’est parce que j’aime
écouter les drôles de voix tremblées de ceux qui racontent l’incompréhension,
l’injustice ou l’infecte saumure d’un monde où la folie des projets humains
les a plongés.»
Somme de toutes les douleurs, de tous les héroïsmes minuscules, de tous les
compromis d’humanité: la guerre. On ne trouvera ici ni bataille ni lutte
glorieuse. Pas de symphonie patriotique, mais bien plutôt le grand bruissement
du sang versé, la musique des abandonnés.
Encre et sang mêlés, ces nouvelles puisées dans la poudre à canon, dans le
cœur des écharpés, sont la guerre, toutes les guerres – et toutes les
cicatrices. Mais aucune des silhouettes esquissées ne se départ jamais de sa
gouaille, de son ironie, si désespérée soit-elle.
Romancier, nouvelliste, essayiste mais aussi cinéaste, Jean Vautrin est l’un
des pères fondateurs du néo-polar. Pour La Vie ripolin il est couronné en 1986
par le Grand Prix du roman de la Société des gens de Lettres. En 1989, il
reçoit le Goncourt et le Goncourt des Lycéens pour Un grand pas vers le bon
Dieu, après avoir eu le Goncourt de la Nouvelle pour son deuxième recueil,
Baby boom. Co-auteur de la série des Aventures de Boro, il a publié une
trentaine de romans et recueils chez Fayard, parmi lesquels Si on s’aimait? en
2005. Il a reçu le prix Louis-Guilloux pour l’ensemble de son œuvre.
1917, des rapatriés d’Algérie, des moujiks, des rescapés du Vietnam, des
fascistes désaffectés, des enterrés du fort de Vaux, c’est parce que j’aime
écouter les drôles de voix tremblées de ceux qui racontent l’incompréhension,
l’injustice ou l’infecte saumure d’un monde où la folie des projets humains
les a plongés.»
Somme de toutes les douleurs, de tous les héroïsmes minuscules, de tous les
compromis d’humanité: la guerre. On ne trouvera ici ni bataille ni lutte
glorieuse. Pas de symphonie patriotique, mais bien plutôt le grand bruissement
du sang versé, la musique des abandonnés.
Encre et sang mêlés, ces nouvelles puisées dans la poudre à canon, dans le
cœur des écharpés, sont la guerre, toutes les guerres – et toutes les
cicatrices. Mais aucune des silhouettes esquissées ne se départ jamais de sa
gouaille, de son ironie, si désespérée soit-elle.
Romancier, nouvelliste, essayiste mais aussi cinéaste, Jean Vautrin est l’un
des pères fondateurs du néo-polar. Pour La Vie ripolin il est couronné en 1986
par le Grand Prix du roman de la Société des gens de Lettres. En 1989, il
reçoit le Goncourt et le Goncourt des Lycéens pour Un grand pas vers le bon
Dieu, après avoir eu le Goncourt de la Nouvelle pour son deuxième recueil,
Baby boom. Co-auteur de la série des Aventures de Boro, il a publié une
trentaine de romans et recueils chez Fayard, parmi lesquels Si on s’aimait? en
2005. Il a reçu le prix Louis-Guilloux pour l’ensemble de son œuvre.
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