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Les discrètes vertus de la corruption
EAN13
9782246706793
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les discrètes vertus de la corruption

Grasset

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S'il est un phénomène universellement répandu, traversant les époques et les
sociétés avec son lot constant de scandales et d’indignation, c'est bien la
corruption. Les journalistes en trouvent chaque jour un nouvel exemple, et les
livres d'histoire en portent partout la trace. Pourtant, tous les philosophes
semblent l'avoir oubliée de leurs écrits. Tous, sauf un : Bernard Mandeville,
auteur anglais du début du XVIIIe siècle, et tant soit peu provocateur.
Gaspard Koenig le sort de l'oubli. En s'appuyant sur ses différents écrits,
notamment la « fable des abeilles », par laquelle Mandeville établit que « les
vices privés font les vertus publiques », Gaspard Koenig part sur les traces
de la corruption. Il parcourt des domaines aussi divers que la littérature,
l'histoire, la philosophie, l'ethnologie, le cinéma ou l'art contemporain. Il
rencontre ceux qui la pratiquent, de Talleyrand à François Mitterrand : ceux
qui la critiquent, de Juvénal à Denis Robert : ceux qui la subliment, de
Balzac à Francis Ford Coppola. C'est en apprenant à la connaître que la
corruption dévoile ses vertus. Des vertus discrètes, que les bien-pensants
nous ont appris à ignorer, mais essentielles, sans lesquelles les économies
stagneraient, les sociétés se déliteraient, et les hommes resteraient des
idéologues stériles. Ce qu’on appelle la corruption ne se résume pas à des
affaires de pots-de-vin. C'est une question de vie et de mort, qui met en jeu
aussi bien la nature du Mal que la survie de l'homme. Une question qui nous
concerne tous.
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