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URSSAF : un cancer français
EAN13
9782268103730
Éditeur
Éditions du Rocher
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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URSSAF : un cancer français

Éditions du Rocher

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Elles récoltent chaque année plus de 500 milliards d'euros pour financer la
Sécurité sociale. Soit plus de 1,5 fois le budget de l'État français. Elles
prélèvent ces sommes auprès de 25 millions de cotisants en France (salariés,
entreprises, artisans, professions libérales...), mais les lois qui leur
attribuent des pouvoirs de plus en plus importants sont de plus en plus
incompréhensibles. Résultat : les Unions de recouvrement de la Sécurité
sociale et des Allocations Familiales, les URSSAF, ont beau jeu de procéder à
des redressements juteux, dans lesquels le droit à l'erreur n'est jamais
reconnu. Tous les ans, dans les PME, 90 % des contrôles opérés donnent lieu à
un redressement. Des cas ahurissants, et parfois scandaleux, sont chaque jour
jugés dans les tribunaux : une communauté Emmaüs à laquelle l'URSSAF demande
près de 90 000 ? pour avoir accordé un pécule à des laissés-pour-compte ; un
voisin qui, pour avoir accepté un coup de main amical, se voit réclamer 8 000
? au nom du travail dissimulé ; la femme d'un restaurateur condamnée pour
avoir remplacé son mari emmené en urgence à l'hôpital...

Créées pour financer le « modèle social français », les URSSAF se sont
développées, tel un cancer, en échappant progressivement à tout contrôle, au
risque de devenir délétères pour le corps social et économique qu'elles sont
censées servir.



Membre du cercle Lafay, un think tank qui oeuvre pour améliorer les relations
entre les URSSAF et les entreprises, François Taquet est avocat et spécialiste
de la question. Nicolas Delecourt est, lui, écrivain.
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