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Dis-moi comment tu fais, Toilettes : histoire(s) et sociologie
EAN13
9782390093077
Éditeur
Jourdan
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Dis-moi comment tu fais

Toilettes : histoire(s) et sociologie

Jourdan

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Une série de documents qui, outrepassant l’opprobre, ont abordé ce sujet
scandaleux.

Faisant fi de la censure liée à la façon d’assouvir nos fonctions les plus
intimes, osons découvrir que faire « ça », activité humaine basique et
quotidienne, présente des variantes insoupçonnées. Dans ce but, les voyages de
l’auteure nous porteront aux quatre coins du monde, où fleuriront ses
aventures en la matière. Bon nombre d’autres sources nourriront aussi le
sujet, pour assouvir notre soif de connaissance et pour notre plus grand
plaisir : documents historiques savoureux, extraits de littérature délectables
et bien d’autres expressions artistiques qui, outrepassant l’opprobre, ont
abordé ce sujet scandaleux ; sans oublier les blogs où, anonymat aidant, les
auteurs... se lâchent ! Au total, un cocktail sans vulgarité, concocté avec
humour, saupoudré de considérations éthiques, féministes et environnementales
incontournables.

Grâce à cet ouvrage drôle et jamais vulgaire, découvrez que faire « ça »,
activité humaine basique et quotidienne, présente des variantes insoupçonnées.

EXTRAIT

Nombreux sont les petits coins, reliés ou pas à des fosses septiques, où il
est contre-indiqué de jeter le papier, au risque d’engorger les canalisations
ou de nuire à la fosse. Il est alors obligatoire de s’en débarrasser dans un
panier prévu à cet effet, à portée de main. Mais pour qui a l’habitude de voir
disparaître le PQ usagé, ces corbeilles à claire-voie où il s’entasse sont
répugnantes au plus haut point, elles qui ne cachent rien de leur contenu, qui
débordent souvent, et qui puent forcément. Ça ne sent pas la violette, aurait
dit mon aïeule. On a du mal à s’y faire mais, le temps aidant, on s’y
accoutume. Bien obligé. Sans aller pourtant jusqu’à développer un goût
immodéré pour cette rusticité. Après de longs mois de ce régime sud-américain,
ma première nuit européenne fut à Lisbonne. L’hôtel, de catégorie moyenne,
offrait à mon sens des prestations époustouflantes, summum du luxe et du
raffinement. Les draps étaient si blancs, si fins, empesés et doux à la fois ;
la salle de bain d’une blancheur de neige. Tout était ivoirin, propre,
impeccable, admirable, à ne pas en croire mes yeux.
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