- EAN13
- 9782753530386
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 24/02/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'individu dans la famille à Rome au ive siècle
D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan
Dominique Lhuillier-Martinetti
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Le but de cette étude est de s’interroger sur la liberté de l’individu dans sa
famille à la fin du ive siècle, quand l’église triomphante a pu influencer les
moeurs et les lois, par l’action notamment d’un personnage puissant et actif
tel qu’Ambroise, évêque de Milan. La nouvelle religion change-t-elle quelque
chose à la vie quotidienne des hommes et des femmes du Bas-Empire ? L’ouvrage
observe les permanences avec l’ancienne société mais aussi les mutations
amenées par l’ordre nouveau à différents moments cruciaux de la vie des
familles. C’est tout d’abord l’étape importante du mariage : quand, comment et
avec qui se marier ? Les questions religieuses, économiques et militaires de
l’époque viennent interférer dans la nouvelle législation. Autre temps
familial délicat : l’heure des conflits, entre les époux, entre parents et
enfants, entre frères et soeurs. On se déchire pour une infidélité conjugale,
pour des questions d’argent, de succession, de religion... Les solutions
romaines traditionnelles de résolution des conflits sont tantôt approuvées,
tantôt dénoncées par le clergé. L’auteur tente d’éclaircir ce que doit alors
être la conduite chrétienne voulue par l’église et d’établir quelles sont les
marges de la liberté qui reste à l’individu, souvent pris en tenailles entre
des volontés parfois : l’empereur et Dieu, ou le père et le Père.
famille à la fin du ive siècle, quand l’église triomphante a pu influencer les
moeurs et les lois, par l’action notamment d’un personnage puissant et actif
tel qu’Ambroise, évêque de Milan. La nouvelle religion change-t-elle quelque
chose à la vie quotidienne des hommes et des femmes du Bas-Empire ? L’ouvrage
observe les permanences avec l’ancienne société mais aussi les mutations
amenées par l’ordre nouveau à différents moments cruciaux de la vie des
familles. C’est tout d’abord l’étape importante du mariage : quand, comment et
avec qui se marier ? Les questions religieuses, économiques et militaires de
l’époque viennent interférer dans la nouvelle législation. Autre temps
familial délicat : l’heure des conflits, entre les époux, entre parents et
enfants, entre frères et soeurs. On se déchire pour une infidélité conjugale,
pour des questions d’argent, de succession, de religion... Les solutions
romaines traditionnelles de résolution des conflits sont tantôt approuvées,
tantôt dénoncées par le clergé. L’auteur tente d’éclaircir ce que doit alors
être la conduite chrétienne voulue par l’église et d’établir quelles sont les
marges de la liberté qui reste à l’individu, souvent pris en tenailles entre
des volontés parfois : l’empereur et Dieu, ou le père et le Père.
S'identifier pour envoyer des commentaires.