- EAN13
- 9782753587441
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 17/06/2022
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La puissance et l’effacement
Destin du catholicisme breton (fin xixe-début xxie siècle)
Yvon Tranvouez
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
La Bretagne catholique a longtemps été une évidence, et voilà qu’elle ne l’est
plus. On se souvient de sa puissance d’hier, on s’étonne de son effacement
d’aujourd’hui. Pour souligner cette différence des temps, ce livre, qui fait
varier les focales, associant explorations singulières et considérations
générales, examine deux temporalités. D’abord, « le moment 1905 »,
c’est-à-dire la période qui va des années 1880 à la Première Guerre mondiale
et pendant laquelle, face à la politique anticléricale de la Troisième
République, l’emprise du catholicisme en Bretagne n’a sans doute jamais été
aussi forte. Ensuite, « cent ans après », la marginalisation de ce même
catholicisme, au terme d’un processus de déconnexion de la religion et de la
culture moderne dont les signes avant-coureurs n’avaient pas manqué depuis
1950. Sans préjuger de l’avenir de nouveaux styles d’existence chrétienne,
modestes, diversifiés et circonscrits, dans une société sécularisée, on
voudrait mettre en évidence, par ce puissant contraste de deux époques, la
disparition du catholicisme breton traditionnel, si prégnant encore au début
des années 1960 et désormais quasiment réduit à sa dimension mémorielle et
patrimoniale.
plus. On se souvient de sa puissance d’hier, on s’étonne de son effacement
d’aujourd’hui. Pour souligner cette différence des temps, ce livre, qui fait
varier les focales, associant explorations singulières et considérations
générales, examine deux temporalités. D’abord, « le moment 1905 »,
c’est-à-dire la période qui va des années 1880 à la Première Guerre mondiale
et pendant laquelle, face à la politique anticléricale de la Troisième
République, l’emprise du catholicisme en Bretagne n’a sans doute jamais été
aussi forte. Ensuite, « cent ans après », la marginalisation de ce même
catholicisme, au terme d’un processus de déconnexion de la religion et de la
culture moderne dont les signes avant-coureurs n’avaient pas manqué depuis
1950. Sans préjuger de l’avenir de nouveaux styles d’existence chrétienne,
modestes, diversifiés et circonscrits, dans une société sécularisée, on
voudrait mettre en évidence, par ce puissant contraste de deux époques, la
disparition du catholicisme breton traditionnel, si prégnant encore au début
des années 1960 et désormais quasiment réduit à sa dimension mémorielle et
patrimoniale.
S'identifier pour envoyer des commentaires.