- EAN13
- 9782868785190
- Éditeur
- Corsaire
- Date de publication
- 12/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Écrire la mobilité. Représentations littéraires et artistiques
Geneviève Guétemme, Sylvie Pomiès Maréchal
Corsaire
Autre version disponible
Sous la direction de Geneviève GUÉTEMME et Sylvie POMIÈS MARÉCHAL.
L’écriture, prise au sens large, accorde une large place au mouvement et à
l’errance en figurant aussi bien les anciennes mobilités que les migrations
les plus récentes. Cette écriture à la fois visuelle et verbale présente des
expériences autobiographiques, maritimes, journalistiques, poétiques de la
mobilité. Elle définit notamment les espaces traversés (la mer, le désert, l
’Extrême-Orient), rappelle des guerres (l’exode de 1940, la guerre des Balkans
ou celle du Vietnam) ou le quotidien urbain des exclus, mi-grants ou non. Mais
cette écriture s’appuie sur un langage, lui aussi en mobilité, fondé sur une
auctorialité portée par des décentrements (historiques, géographiques,
culturels), des ouver-tures intimes, familiales, des apprentissages
linguistiques et une reconnaissance des différences autant nationales que
sociales. Cette écriture montre enfin que la langue participe profondément
d’une recherche pour transposer le franchissement des frontières, la dé-
territorialisation et le sentiment d’appartenance. Elle révèle une langue
nomade qui survole les territoires et met en avant la diversité, l’exploration
et l’hybridation.
Ce recueil d’articles s’inscrit dans le champ fortement inter-disciplinaire et
interculturel des études des mobilités choisies ou forcées, géographiques,
familiales, sociales, culturelles. Il permet de découvrir des formes
d’écritures toujours en mouvement où la mobilité apparaît dans ce qu’elle a de
plus vaste et de plus essentiel : comme une recherche sur le réel, le rêve et
le vivre-ensemble dans un contexte de globalisation culturelle, ainsi que de
renforcement des frontières.
L’écriture, prise au sens large, accorde une large place au mouvement et à
l’errance en figurant aussi bien les anciennes mobilités que les migrations
les plus récentes. Cette écriture à la fois visuelle et verbale présente des
expériences autobiographiques, maritimes, journalistiques, poétiques de la
mobilité. Elle définit notamment les espaces traversés (la mer, le désert, l
’Extrême-Orient), rappelle des guerres (l’exode de 1940, la guerre des Balkans
ou celle du Vietnam) ou le quotidien urbain des exclus, mi-grants ou non. Mais
cette écriture s’appuie sur un langage, lui aussi en mobilité, fondé sur une
auctorialité portée par des décentrements (historiques, géographiques,
culturels), des ouver-tures intimes, familiales, des apprentissages
linguistiques et une reconnaissance des différences autant nationales que
sociales. Cette écriture montre enfin que la langue participe profondément
d’une recherche pour transposer le franchissement des frontières, la dé-
territorialisation et le sentiment d’appartenance. Elle révèle une langue
nomade qui survole les territoires et met en avant la diversité, l’exploration
et l’hybridation.
Ce recueil d’articles s’inscrit dans le champ fortement inter-disciplinaire et
interculturel des études des mobilités choisies ou forcées, géographiques,
familiales, sociales, culturelles. Il permet de découvrir des formes
d’écritures toujours en mouvement où la mobilité apparaît dans ce qu’elle a de
plus vaste et de plus essentiel : comme une recherche sur le réel, le rêve et
le vivre-ensemble dans un contexte de globalisation culturelle, ainsi que de
renforcement des frontières.
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