- EAN13
- 9791032907269
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 28/04/2021
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Contre les déraisons modernes — collapsologie, cancel culture, essentialisme,
identitarisme… —, Perrine Simon-Nahum prône une "dé-sidération" urgente grâce
à la philosophie. La philosophie a-t-elle encore quelque chose à nous
apprendre pour nous préparer à affronter le monde qui vient ? Oui, affirme
Perrine Simon-Nahum, si l’on rompt avec les pensées apocalyptiques et la
guerre des identités qui nous ont exclus de l’histoire. Les premières en
faisant de nous les spectateurs passifs d’un futur qui nous accable, les
secondes en nous décrivant comme les victimes impuissantes d’un passé qui nous
hante. Contre ces déterminismes, l’auteure nous appelle à la "dé-sidération",
à reprendre pied dans le monde actuel, à "refaire histoire". Comment ? En
renouant avec un sujet acteur de sa propre vie. C’est à partir de la relation
que la philosophie doit trouver à se redéfinir. Les liens qui nous unissent
les uns aux autres, l’amour, l’amitié, mais aussi le deuil ou la perte : ces
expériences intimes ne se comprennent que si elles sont vécues dans
l’épaisseur d’un présent qu’elles permettent d’infléchir. Elles ne donnent
sens à nos vies que si elles trouvent à se prolonger dans des institutions qui
traduisent au niveau collectif l’importance que nous donnons à nos engagements
individuels. Nous ne sommes pas condamnés à subir le sort que nous réservent
les déraisons modernes. Les relations que nous tissons au monde, parce
qu’elles sont nécessairement plurielles, parce qu’elles engagent, même au
niveau le plus modeste, notre liberté, nous montrent le chemin à suivre.
identitarisme… —, Perrine Simon-Nahum prône une "dé-sidération" urgente grâce
à la philosophie. La philosophie a-t-elle encore quelque chose à nous
apprendre pour nous préparer à affronter le monde qui vient ? Oui, affirme
Perrine Simon-Nahum, si l’on rompt avec les pensées apocalyptiques et la
guerre des identités qui nous ont exclus de l’histoire. Les premières en
faisant de nous les spectateurs passifs d’un futur qui nous accable, les
secondes en nous décrivant comme les victimes impuissantes d’un passé qui nous
hante. Contre ces déterminismes, l’auteure nous appelle à la "dé-sidération",
à reprendre pied dans le monde actuel, à "refaire histoire". Comment ? En
renouant avec un sujet acteur de sa propre vie. C’est à partir de la relation
que la philosophie doit trouver à se redéfinir. Les liens qui nous unissent
les uns aux autres, l’amour, l’amitié, mais aussi le deuil ou la perte : ces
expériences intimes ne se comprennent que si elles sont vécues dans
l’épaisseur d’un présent qu’elles permettent d’infléchir. Elles ne donnent
sens à nos vies que si elles trouvent à se prolonger dans des institutions qui
traduisent au niveau collectif l’importance que nous donnons à nos engagements
individuels. Nous ne sommes pas condamnés à subir le sort que nous réservent
les déraisons modernes. Les relations que nous tissons au monde, parce
qu’elles sont nécessairement plurielles, parce qu’elles engagent, même au
niveau le plus modeste, notre liberté, nous montrent le chemin à suivre.
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