- EAN13
- 9782708246003
- ISBN
- 978-2-7082-4600-3
- Éditeur
- L'Atelier
- Date de publication
- 21/03/2019
- Collection
- RELIGIEUX
- Nombre de pages
- 304
- Dimensions
- 20 x 13,5 x 2,4 cm
- Poids
- 348 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dans un climat où l'indifférence massive à l'égard de la religion suscite l'exaltation identitaire, Albert Rouet propose une voie singulière : vivre la foi chrétienne comme l'expérience d'un Dieu incarné dans des gestes quotidiens, désirable, c'est-à-dire bon pour vivre.
Que signifie croire dans un monde qui n'est plus séparé en deux, d'un côté le profane et ses contingences matérielles et de l'autre le sacré et ses préoccupations spirituelles ? De quoi peut témoigner la foi chrétienne dans une société où « la Bourse est devenue un temple et le foot une grande messe » ? C'est à cette question essentielle que se confronte Albert Rouet. Au lieu de gémir sur l'état de la société actuelle en déplorant son indifférence massive à l'égard de la pratique religieuse, l'ancien archevêque de Poitiers propose un christianisme qui se déprend d'un sacré aliénant pour s'engager « dans les domaines où l'humanité joue les conditions de son existence : la justice et la paix, la dignité et le respect ».
En se démarquant de la volonté de constituer des citadelles chrétiennes pour faire face à l'indifférence, cet essai dessine les traits d'une foi chrétienne qui accepte de se laisser questionner par le désir. Aux antipodes de la figure d'un Dieu qui juge « d'en haut » les conduites des femmes et des hommes, Albert Rouet trace, en s'appuyant sur la tradition biblique, notamment les récits évangéliques, une voie autre : faire du dialogue avec Dieu, le lieu où l'existence se creuse, une expérience où l'insatisfaction du désir n'est pas comblée par la possession et la consommation toujours plus grandes d'objets.
Loin de se limiter un nouveau discours, cet essai très argumenté invite à vivre le christianisme comme une expérience qui libère le désir car « quand des hommes disent ne plus croire à rien, il leur reste encore à mieux devenir humains... Ouvrir sa porte débouche sur l'inconnu de tous les possibles ». En se mettant à l'écoute des récits que font les hommes de leur vie, la foi chrétienne peut se vivre au quotidien : elle devient alors cette « sortie de soi vers le bien de l'autre qui caractérise le lieu où Dieu peut être cité ».
Que signifie croire dans un monde qui n'est plus séparé en deux, d'un côté le profane et ses contingences matérielles et de l'autre le sacré et ses préoccupations spirituelles ? De quoi peut témoigner la foi chrétienne dans une société où « la Bourse est devenue un temple et le foot une grande messe » ? C'est à cette question essentielle que se confronte Albert Rouet. Au lieu de gémir sur l'état de la société actuelle en déplorant son indifférence massive à l'égard de la pratique religieuse, l'ancien archevêque de Poitiers propose un christianisme qui se déprend d'un sacré aliénant pour s'engager « dans les domaines où l'humanité joue les conditions de son existence : la justice et la paix, la dignité et le respect ».
En se démarquant de la volonté de constituer des citadelles chrétiennes pour faire face à l'indifférence, cet essai dessine les traits d'une foi chrétienne qui accepte de se laisser questionner par le désir. Aux antipodes de la figure d'un Dieu qui juge « d'en haut » les conduites des femmes et des hommes, Albert Rouet trace, en s'appuyant sur la tradition biblique, notamment les récits évangéliques, une voie autre : faire du dialogue avec Dieu, le lieu où l'existence se creuse, une expérience où l'insatisfaction du désir n'est pas comblée par la possession et la consommation toujours plus grandes d'objets.
Loin de se limiter un nouveau discours, cet essai très argumenté invite à vivre le christianisme comme une expérience qui libère le désir car « quand des hommes disent ne plus croire à rien, il leur reste encore à mieux devenir humains... Ouvrir sa porte débouche sur l'inconnu de tous les possibles ». En se mettant à l'écoute des récits que font les hommes de leur vie, la foi chrétienne peut se vivre au quotidien : elle devient alors cette « sortie de soi vers le bien de l'autre qui caractérise le lieu où Dieu peut être cité ».
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