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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
1 avril 2012

famille, vin

Il sera plus court que le résumé, malheureusement.

Je me suis ennuyée à la lecture de ce roman. D'abord à cause de Johanna, la top-model qui couche avec le père puis le fils. Oui, elle est consciente qu'elle va bientôt ne plus avoir de gros contrats car sa beauté va se faner. Mais ce n'est pas la peine de le dire, et le redire, et le répéter encore.

Ensuite, j'ai vu arriver gros comme un camion que Guillaume allait reprendre la ferme familiale. Un peu trop cousu de fil blanc pour moi.

Et puis Guillaume qui est secrètement amoureux de Sybil, la belle infirmière, qui elle-même est amoureuse du même Guillaume, mais ils n'osent pas se le dire. Trop long pour moi.

Sans oublier la petite Violette, un amour de bébé qui ne pleure jamais et qui dort tout le temps. Pour moi qui ait eu deux saules pleureurs, je n'y ait pas cru. (Jalouse, moi ?!)

J'en conclue donc que ce roman n'est pas fait pour moi.

Je ne doute pas qu'il trouvera son publique car il est fort bien écrit. Mais l'histoire, sans réel suspens, tirait trop en longueur pour moi.

Il n'y a que le titre que j'ai beaucoup aimé, et ses consonnances diverses : serment comme un sarment de vigne - serment comme une promesse que l'on se fait - serment comme lorsque l'on se sert.

L'image que je retiendrai :

Celle des soirées dans la belle maison d'architecte autour d'un verre de Bourgogne. Je serai bien allée avec eux à ce moment-là.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/30/23892525.html

25,00
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1 avril 2012

femme, Irlande

Voici un très beau roman sur l'histoire de l'Irlande, ses guerres intestines, ses coutumes. Certe, le roman se déroule pendant les années 1920-1940, mais c'était il n'y a pas si longtemps que cela, finalement.

Car dans ces années-là, les femmes étaient confinées à la maison, le divorce interdit et la religion catholique obligatoire (toute ressemblance avec ... étant fortuite, bien entendue).

La vie de Roseanne m'a touchée, celle dont elle se souvient et qu'elle consigne dans son journal caché sous les lattes du planché, et celle que le docteur Grene reconstitue petit à petit.

L'histoire d'une petite fille qui vit des événements à l'implication politique qui la dépasse, d'une jeune femme libre mais qui va malheureusement payer le prix de cette liberté.

L'histoire, également, de l'amour du docteur Grene pour sa femme dont il s'est éloignée peu à peu.

Et une figure, celle du curé Gaunt - comme il en a existé tellement, malheureusement - qui, croyant faire le bien de la communauté n'a réussi qu'à gâcher des vies, sauf la sienne (il fit une belle carrière politique par la suite).

Un roman à l'écriture prenante, qui vous emmène dans le comté de Roscommon, en plein coeur de l'Irlande.

Un récit qui m'a réconcilié avec la littérature irlandaise, finalement, même si la fin m'a parue trop facile pour être vraiment crédible.

Un tragique destin de femme qui a pourtant su goûter son si court bonheur.


L'image que je retiendrai :

Celle de Roseanne, enceinte, marchant des kilomètres et se voyant rejeté par sa belle-famille, et accouchant sur la plage en pleine tempête.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/29/23530812.html

Coffret Volume 1, 2 et 3 + poster 44 x 58

Artège Jeunesse

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1 avril 2012

bande-dessinée, famille

Coffret offert par sa maraine pour Noël, celui-ci regroupe les trois albums de la bande-dessinée Familius que nous ne connaissions pas.

3 albums très drôles que mon grand relis régulièrement, et dans lequel il pioche (parfois) des idées de bêtises ou de revendications.

Il a d'ailleurs affiché dans sa chambre le poster vendu avec...

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/28/23872775.html

Conseillé par
1 avril 2012

thriller

J'avais adoré "Meurtres pour rédemption", un coup-de-coeur-coup-de-poing de la fin 2011.

Et comme les aficionados de l'auteure me conseillaient vivement "Les morsures de l'ombre", lauréat du prix intramuros du festival Polar & Co de Cognac en 2008, excusé du peu, j'ai suivi leur conseil (vous pensez bien).

Un huit-clos : le commandant Benoît Lorand et sa geolière Lydia vont passer quelques jours ensemble, Lydia tentant de lui faire avouer le viol et le meurtre de sa soeur.

Mais Benoît n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé le 6 février 1990. Il voudrait bien, malgré les coups de matraque, la faim, le froid et même l'arsenic dans son café. Mais il n'est pas coupable.

Pendant ce temps, au commissariat, c'est le branle-bas de combat pour son équipe qui ira de fausses pistes en révélations étonnantes, sans jamais déboucher sur un indice. La tension monte.

Et ce pauvre commandant s'en prend plein la tête pendant des jours et des jours. L'auteure ne décrit que ses plaies, mais cela suffit. Comme pour son roman plus récent, âmes sensibles, s'abstenir. Ca cogne dans tous les coins. Un travers de l'auteure ?...

Il est dommage également que les personnages secondaires aient été si peu traités. Car, à travers diverses manipulations, ce sont finalement eux les coupables. Le roman pêche un peu de ce côté. Quelques pages supplémentaires de développement n'auraient pas été de trop, à mon avis.

Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture, contrairement à Benoît.

L'image que je retiendrai :

Celle du fenestron par lequel filtre encore quelques rayons de soleil en ce mois de décembre.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/27/23510247.html

thriller

Nouveaux auteurs

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1 avril 2012

policier

Un bon premier polar français, avec les écueils qui vont avec.

Celui qui m'a le plus gêné : l'auteur balise son texte. Il est vrai que je suis une habituée des romans policiers, que je vois (à peu près) où l'auteur veut en venir. Or Valentin Musso prend le temps de décrire où il veut en venir. Inutile ! nos neurones servent à cela, c'est d'ailleurs tout ce qui fait le sel d'un polar.

Ceci étant dit, l'idée de départ est bonne, le sujet bien traité et les rebondissements tiennent en haleine jusqu'au bout.

Et puis nous sommes en visite à la fois dans les Pyrénnées et à Nice, ce qui n'est pas désagréable. Un peu dans le Nord également, mais très peu.

Certains détails de l'intrigue ne sont toutefois pas tous élucidés (dommage, mais je m'en rend compte en rédigeant ce billet, cela ne m'avait pas choqué en refermant le livre).

Et la fin inattendue et surprenante, comme j'en ai rarement lue.

Au final, un très bon "tuniraspastecoucher" à la française. J'attends votre polar suivant, Monsieur Musso.

L'image que je retiendrai :

Celle des classes de khâgnes d'un grand lycée niçois dont les élèves cachent des secrets inavouables...

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/25/23497890.html