- EAN13
- 9782070229079
- ISBN
- 978-2-07-022907-9
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 09/10/1956
- Collection
- Du monde entier
- Nombre de pages
- 264
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 1,6 cm
- Poids
- 300 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 850
- Fiches UNIMARC
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Le fantôme et la chair
De William Goyen
Traduit par Maurice Edgar Coindreau
Préface de Michel Mohrt
Gallimard
Du monde entier
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Les huit nouvelles du présent recueil tournent autour d'un thème central : l'opposition, la lutte, l'union finale de la chair et de l'esprit que l'écrivain désigne de noms divers - fantôme, ombre, lumière. L'homme est formé des deux éléments ; il est un «vieux poussiéreux rongé par la lumière, lumière et poussière mélangées». Comment unir ces deux principes antagonistes, matière et mémoire, chair et fantôme ? Peut-être faut-il les laisser séparés. Devant «l'œuvre de chair», Goyen montre un effroi, un dégoût puritains. Comme Faulkner, il s'acharne sur la femme, honteuse partenaire de l'homme ; il la peint de préférence sous les traits grotesques de ces femmes mûres,
nombreuses en Amérique, veuves ou divorcées que détraquent la frustration et l'ennui. Une purification de la chair s'impose. Elle est obtenue par les éléments de la nature auxquels l'homme s'abandonne : la terre, l'eau, le feu. Le feu, surtout, exerce sur l'écrivain sa fascination, et plusieurs des histoires qu'il nous conte s'achèvent dans les flammes d'un incendie. Vaincre la chair pour mieux saisir l'ombre ou le fantôme : ce mouvement d'ascèse et de sublimation - qui est aussi un symbole de la création artistique - se retrouve dans l'art de l'écrivain. Le livre donne l'impression d'un forage qui, parti d'une surface nue et lisse, conduit à découvrir une vérité profonde.
nombreuses en Amérique, veuves ou divorcées que détraquent la frustration et l'ennui. Une purification de la chair s'impose. Elle est obtenue par les éléments de la nature auxquels l'homme s'abandonne : la terre, l'eau, le feu. Le feu, surtout, exerce sur l'écrivain sa fascination, et plusieurs des histoires qu'il nous conte s'achèvent dans les flammes d'un incendie. Vaincre la chair pour mieux saisir l'ombre ou le fantôme : ce mouvement d'ascèse et de sublimation - qui est aussi un symbole de la création artistique - se retrouve dans l'art de l'écrivain. Le livre donne l'impression d'un forage qui, parti d'une surface nue et lisse, conduit à découvrir une vérité profonde.
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